Pesticides toxiques contre les punaises de lit : deux touristes décèdent au Sri Lanka

Un drame vient rappeler les dangers de certains traitements utilisant des pesticides chimiques contre les punaises de lit. Deux jeunes femmes, Ebony McIntosh, 24 ans, et Nadine Raguse, 26 ans, ont perdu la vie après avoir séjourné dans une auberge de jeunesse à Colombo, au Sri Lanka. Quelques jours avant leur hospitalisation, un insecticide puissant avait été aspergé dans l’établissement.

Une intoxication dû aux pesticides chimiques suspectée

Les victimes, une Britannique et une Allemande, ont été hospitalisées en urgence après avoir présenté de graves symptômes : vomissements, nausées et difficultés respiratoires. Ebony McIntosh est décédée le 2 février, suivie de Nadine Raguse le lendemain. Un autre voyageur aurait également été hospitalisé. Si le lien avec l’usage de pesticides chimiques n’est pas encore confirmé, la police sri-lankaise soupçonne une intoxication due à la fumigation récente contre les punaises de lit.

Une auberge fermée et une enquête en cours

Suite à ces décès tragiques, l’auberge a fermé ses portes et une autopsie est prévue pour déterminer les causes exactes de la mort des jeunes femmes. Les autorités locales mènent une enquête pour établir si les produits utilisés étaient conformes aux règlements sanitaires.

Un risque à ne pas sous-estimer sur l’utilisation de pesticides chimiques

L’usage excessif de pesticides chimiques dans les hébergements touristiques pose un réel danger. Dans de nombreux pays, des traitements peu réglementés ou mal appliqués peuvent entraîner des intoxications graves. Cette affaire met en lumière la nécessité d’utiliser des solutions alternatives plus sûres, comme les traitements naturels non toxiques à base de self-diffuseurs, qui permettent d’éradiquer les punaises sans risquer la santé des occupants.

Vers une prise de conscience ?

Alors que les punaises de lit deviennent un fléau mondial, ce drame rappelle l’importance d’une réglementation stricte sur les traitements utilisés dans les lieux publics. Les professionnels du secteur doivent être sensibilisés aux alternatives naturelles et sécurisées afin d’éviter de nouvelles tragédies.